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La Microkinésithérapie

Introduction :
  • Le corps humain, comme tout organisme vivant, est conçu pour s’adapter, se défendre et s’auto-corriger en cas d’agressions traumatiques, émotionnelles, toxiques, virales, microbiennes ou d’environnement. Lorsque l’agression est supérieure aux possibilités de défense de l’organisme, la vitalité du tissu corporel concerné va être altérée. Il y a “mémorisation” de l’agression. La modification de la vitalité tissulaire peut faire apparaitre différentes manifestations locales ou à distance.

  • La microkinésithérapie va chercher par une technique micropalpatoire manuelle spécifique les traces laissées par ces agressions dans les différents tissus de l’organisme. Son action consiste à effectuer manuellement des actes stimulant les mécanismes d’autocorrection afin d’éviter la dégradation des tissus et d’ en rétablir leurs fonctions. Les mains du praticien mobilisent et stimulent les différents tissus en fonction du type d’agression

  • Cette technique est applicable à tous les âges de la vie, dans un but thérapeutique ou non.

Déroulement d’une séance :
  • La durée est en moyenne de 30 à 45 minutes.

  • Après avoir signalé les motifs de sa consultation, la personne va s’allonger sur la table de consultation, le plus souvent en restant habillée. Les rythmes vitaux sont plus faciles à percevoir à travers un vêtement léger. Le thérapeute n’est pas « distrait » par d’autres perceptions et la personne se sent plus à l’aise.

  • La première partie du travail est une recherche micropalpatoire permettant de retrouver l’étiologie responsable du désordre observé, c’est la mise en évidence des cicatrices pathogènes.

  • La seconde partie consiste à rechercher le symptôme qui en découle. Concrètement, le thérapeute garde dans une main la cause (la cicatrice) et recherche avec l’autre main la conséquence (le symptôme) en parcourant la ligne médiane du corps à la recherche de l’étage affecté. Une fois l’étage défini, il recherche, par une palpation transversale de cet étage, le tissu atteint qui permet de retrouver le symptôme et sa localisation dans le corps qui se manifeste par une restriction entre le tissu atteint dans l’étage et l’organe affecté.

  • Une fois identifiée et localisée, la cicatrice est stimulée ce qui va déclencher les processus d’auto guérison, de façon quasiment instantanée. C’est un dialogue en direct avec la mémoire tissulaire de la personne, effectué par voie palpatoire, sans autre support. Le mécanisme d’auto-correction est obtenu de cette manière, aussi bien sur des adultes que sur des bébés.

Après la séance :
  • Les désordres importants, qui n’ont pas pu être gérés en temps utiles et qui sont en rapport avec le motif de consultation, ont été retrouvés et réveillés, présentés à nouveau par le thérapeute. Après la séance, l’organisme commence à les évacuer en déclenchant un mécanisme d’élimination. La personne, bien souvent, va se sentir fatiguée pendant 48 heures. Pendant ces deux jours, des douleurs ou des émotions liées aux cicatrices pathogènes libérées peuvent remonter à la « surface ». On conseille aux personnes de bien s’hydrater et de ne pas faire d’efforts inutiles afin de faciliter cette élimination.

 
Nombre de séances nécessaires :
  • Une deuxième séance peut être envisagée quelques semaines plus tard, si la première n’a pas suffi, ou dans un délai plus court si le problème est aigu. Trois séances pour un même symptôme sont un maximum, au-delà le thérapeute doit avoir l’honnêteté de réorienter la personne en sachant, soit qu’il n’est pas parvenu à retrouver l’étiologie responsable, soit que la pathologie est parvenue à un stade de non récupération. Deux ou trois séances annuelles peuvent également être envisagées pour entretenir un bon état de santé. Enfin, certaines pathologies évolutives peuvent nécessiter des séances régulières.

 
Qualité des praticiens :
  • Les praticiens sont des professionnels de santé (kinésithérapeutes, ostéopathes, médecins).

  • Ces praticiens ont suivi la formation proposée par le Centre de Formation à la Microkinésithérapie (CFM) qui nomme les enseignants et les moniteurs aptes à assurer cette formation.

Tarifs des séances :
  • La Sécurité Sociale n’a pas inscrit, à ce jour, la microkinésithérapie sur la liste des actes conventionnés pris en charge par l'INAMI.

  • De ce fait, le praticien ne peut pas vous établir d'attestation de soins (délivrance d'un reçu).

  • Les prix sont libres et fixés par le praticien lui-même qui s’engage à les établir avec « tact et mesure ». Ils sont affichés dans la salle d’attente et peuvent être demandé par téléphone.

  • Certaines mutuelles prennent en charge ces séances sous la rubrique des techniques complémentaires, comme l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la chiropractie, etc…

  • Enfin, nous vous rappelons qu’en microkinésithérapie, il n’y a pas lieu de multiplier les séances. En général, une séance suffit pour obtenir l’essentiel du résultat.

  • Une deuxième séance peut être décidée d’un commun accord pour vérifier et compléter si besoin la première séance.

  • Au-delà, les séances ne servent plus à rien puisque le thérapeute n’a pas retrouvé la trace laissée dans l’organisme par l’événement responsable des symptômes. Il est peut-être nécessaire, alors de rechercher la cause de l'affection par d'autres moyens d'investigation.

  • Par contre, il est tout à fait recommandable d’effectuer, à titre préventif, une séance d’entretien une fois par an.

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